Kelly-Sports FC "NOUVELLE VISION "

Les Espoirs Déçus des Jeunes Africains

 La révélation

 

 

 Les espoirs des jeunes footballeurs africains se situent sur le continent européen. Le football européen est une influence mondiale, dont tous les jeunes rêvent, a travers ces grands clubs riches et puissants. Les conséquences des départs de centaines de jeunes apprentis footballeurs vers l’Europe, la Péninsule arabique, l’Australie ou même la Birmanie sont désastreuses. Avec leurs stars qui gagnent des millions, et leur style de jeu, le footballeur européen est une véritable machine de séduction pour la  jeunesse africaine.

les espoirs déçus des jeunes footballeurs africains, bientot l'enquête

 

 

En effet ne sont pas que ces grands clubs mais aussi les petits clubs, eux aussi font rêver  de jeunes africains que parfois sont obligés de se sacrifier pour attendre les petits clubs. La réussite sportive est le rêve de millions  de jeunes africains, même si beaucoup d'entre eux ignorent la situation et  les conséquences d'un  voyage aussi risqué. Disait Dany 15 ans: «Tous ce que je voulais c'est aller en Europe, peu importe le pays et que plus-tard  je serai un très bon footballeur et j'aurai beaucoup d'argent pour aider ma famille».En parlant avec ce jeune j'ai constaté qu'il avait de l'ambition, de la volonté mais aussi l'envie de réussir, mais tous ça ce n'est que des rêves brisés et de espoirs déçus.

 

En Europe,ils subissent les conséquences du déracinement de leur pays d'origine et  beaucoup d'entre eux regrettent l'effet de leur venue en Europe, car leur rêve ne correspond pas à la réalité. «Aujourd’hui, il faut savoir que beaucoup de jeunes souffrent du manque d’encadrement sportif et se retrouvent entre les mains de faux agents» ajoute-t-il: «On ne leur dit pas que tout le monde ne peut pas devenir footballeur professionnel. Une fois qu’ils sont pris dans ces filières, certains se retrouvent sans papiers etabandonnés ». regretta  Samba Doucouré durant la  Conférence à la SORBONNE: Les jeunes footballeurs africains victimes d’une traite moderne.

 Le parcours de jeunes africains vers une gloire, faussement vendue est celui de galériens passant tour à tour entre les mains d’intermédiaires, de complices volontaires et de véritables arnaqueurs. « C’est un phénomène qui prend de l’ampleur, mais il est difficile d’avoir des statistiques fiables » Mani football forever, l’association de Maryse Ewanjée-Epée, recense près de 200 jeunes africains abandonnés par an pour la seule région parisienne. La législation de la Fifa semble caduque. L’instance du football international interdit de transférer un jeune de moins de 18 ans si au moins l’un des ses deux parents n’est pas dans le pays d’accueil pour des raisons autre que le football. Cette loi est contournée par les agents véreux qui vieillissent l’âge des jeunes. Comme nous confie un jeune camerounais, 5 ans apres: « je ne suis qu'un pauvre et  je regrette d'être venu en France, j'aimerai rester dans mon pays, faire du foot là bas mais j'ai cru qu' ici tous allait bien se passer pour moi, mais maintenant  je regrette vraiment, a l'époque je ne savais plus ou aller, la personne qui m'a emmené en France ne voulait plus s'occuper de moi, le club de foot dont il m'avait parlé n'existe pas en France, il avait pris l'argent de mon père et il lui avait promis de faire de moi une star de foot en France, mais aujourd'hui je travail à la sécurité d'un magasin et mon rêve de devenir footballeur  est mort». Il existe de cas très particulier comme celui de se jeune camerounais dont beaucoup sont exploités « L’agent peut demander à la famille des sommes d’argent allant entre 2.500 à 3.000 euros sous prétexte de frais de visas, de billets d’avion ou d’hôtel. Les plus talentueux vont partir avec une lettre d’invitation pour faire des essais dans des petits clubs. Si les essais ne sont pas concluants, il n’y a même pas de billet de retour, on les abandonne sur place, poursuit l’ancienne championne d’athlétisme. Pour les moins talentueux, on leur donne un numéro de téléphone qui est inaccessible une fois arrivés en France. C’est de l’arnaque. Ils sont seuls dans un pays inconnu et se retrouvent dans les centres de rétention. Certains retournent directement au pays en perdant tout l’argent de la famille. D’autres font le parcours de galériens en passant les essais clubs après club». Il faut savoir que ces jeunes pour une fois, passent  entre les mains d'intermédiaires, de complices et de véritables arnaqueurs, en leur  disant qu'ils deviendront de très grands joueurs et qu'ils auront beaucoup d'argent, on leur donnant des exemples de joueurs comme ces stars: Didier Drogba, Samuel Etoo etc...

 

La façade de  gouvernance

La situation est très grave mais les dirigeants africains l'ignorent (Je me demande quelles sont leurs fonctions? Comment et ou va le budget du ministère du sport?) nos talents sont méprisés et dévalorisés. (Je me demande si les projets sociaux sportifs existent? et comment ils sont appliqués dans certains pays d'Afrique?) Peut-être que j'aurai la réponse dans … ans ou même plus... Disait un professeur spécialiste des questions de sociétés africains durant le séminaire sur le développement du sport en Afrique «Nous continuons à vivre  comme des cafards, et notre société est une façade de  gouvernance». Enfin j' ai compris que les États ignorent toutes les questions relatives au développement et la protection de tous ces jeunes sportifs. Aujourd'hui il existe des associations sportives qui luttent contre ce phénomène mais aussi des internationaux, c’est le cas de Jimmy Adjovi-Boco qui, avec Patrick Viera et Saer Seck, a permis la construction et le fonctionnement du centre Diambars la structure qui lutte contre l’exploitation des jeunes joueurs africains. ces actions sont importantes pour permettre aux jeunes de se construire un avenir chez eux et d'éviter de tomber entre les griffes de faux recruteurs avec leurs belles promesses.

 

Pour cela, chaque États avec leurs ministères, fédérations et les associations locales devraient adopter une politique sportive en s'engageant dans la construction des infrastructures sportives (centres de formation, avec une politique de sensibilisation au niveau des enjeux et les influences qui existent, afin que les jeunes puissent avoir la connaissance du monde extérieur) avec des matériaux adaptés pour la pratique du football,  mesures structurelles comme celles appliqués depuis 2009 à Dakar, dont 32 jeunes joueurs sénégalais, âgés de 14 à 18 ans, ont été sélectionnés par Smash (Société de management et d'accompagnement sportif et humain) Dans le cadre de ce projet, des techniciens doivent les suivre avant de les orienter vers des centres de formation de clubs français ou anglais.

 

 

Kelly

 



20/08/2012
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